Le duo français UVB76 était sur Rinse France pour raconter l’enregistrement de leur premier album SAN, au retour d’un voyage en Asie. Trajectoire d’une étoile noire.
En 2015 j’écrivais sur Trax à propos de votre premier EP qu’en quatre tracks vous arriviez à nous scotcher au siège comme l’explosion finale d’un blockbuster américain. Un truc massif de techno industrielle et de noise au goût de fer oxydé qu’on se prenait en pleine face ; c’était presque inconcevable que ce truc ne soit qu’un premier disque, ça ne ressemblait pas du tout à un début de carrière, c’était d’une maturité et d’une qualité de production qui faisaient dire que ces deux gars-là allaient aller loin. Au final vous avez fini en Chine, un voyage qui s’est soldé par la création d’un premier album, SAN, qui vient de sortir sur Teenage Menopause.
Donc on avait déjà l’imagerie d’une mystérieuse radio fantôme soviétique qui émettrait d’étranges bruits d’on ne sait où, à laquelle il faut maintenant rajouter une touche asiatique bien creepy – un peu façon Tintin et le Lotus Bleu avec ce type fou qui dit qu’il faut trouver la voie mais qu’il faut d’abord qu’il nous tranche la tête, ça m’a toujours fait flipper ce truc… Bref, entre 2015 et ce premier album, vous avez participé à je ne sais plus combien de compilations et produit je ne sais plus combien de live audiovisuels. D’ailleurs votre travail visuel, il faut en parler, il est tout aussi important que votre musique parce que c’est votre background scolaire qui remonte jusque dans un internat des Côtes d’Armor. C’est là qu’on comprend d’où provient cette facette cinématographique de votre musique, ce bonus grandiose qui me fait me dire que la comparaison avec le blockbuster américain n’était pas si anodine que ça.
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